Disparu dans les flammes de l’enfer après avoir laissé brûler les scènes du Paléo, MontreuxJazz, La Bâtie, LabelSuisse+++ en 2017, Régis, tel un Hadès blond au regard d’aigle, s’est isolé dans les lieux chauds et les endroits sordides. Pupilles de braise et timbre de voix brûlant. Peinant et suant, creusant les sillons en solitaire et forgeant seul sur l’enclume le fer de ses compositions embrasées.
Après un deuxième album aux antipodes du premier, Régis, de l’ange glaçant est devenu pyromane. Régis diabolique, encore et toujours errant dans les bars miteux devenus mythiques. Il quitte la pose et défie le soleil en génie du mal.
Pied de nez à l’aspect glaçant de son premier album, le second est un hara-kiri romantique.
Tout brûle encore, et un troisième opus, co-produit par le magicien Christophe Calpini (Alain Bashung, Rodolphe Burger) et Lad Agabekov (Grand Corps Malade-Cadeus studios), prévu tout au long de 2023 et 2024, continuera de souffler sur les braises.