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Lorsque dans ta vie rien ne va plus, que les problĂšmes tourmentent ton esprit et que l'argent te cause tant de soucis... Repose-toi s'il le faut, mais n'abandonne surtout pas. Lorsque trop d'erreurs ont Ă©tĂ© commises, que tout ton univers menace de s'Ă©crouler et que, fatiguĂ©, tu sens la confiance t'abondonner Repose-toi s'il le faut, mais n'abandonne surtout pas. Tu sais, la vie est parfois Ă©trange, avec son lot de surprises et d'imprĂ©vus. Et il ne nous est pas donnĂ© de savoir Ă l'avance combien d'Ă©tapes nous devrons franchir ni combien d'obstacles nous devrons surmonter avant d'atteindre le bonheur, la rĂ©ussite. Combien de gens ont malheureusement cessĂ© de lutter alors qu'il n'aurait peut-ĂȘtre fallu qu'un petit pas de plus pour transformer un Ă©chec en rĂ©ussite? Et, pourtant, un pas Ă la fois n'est jamais trop difficile. Tu dois donc avoir le courage et la tĂ©nacitĂ© nĂ©cessaires pour faire ce petit pas de plus, en affirmant que la vie est une grande et puissante amie qui se tient toujours Ă tes cĂŽtĂ©s, prĂȘte Ă te porter secours. Tu verras alors que cette attitude appellera, du plus profond de toi-mĂȘme, des forces de vie que tu ne soupçonnais mĂȘme pas et qui t'aideront Ă rĂ©aliser ce que tu entreprendras. Mais, surtout et avant tout, rappelle-toi bien : Quand dans ta vie, des moments difficiles viendront REPOSE-TOI S'IL LE FAUT, MAIS N'ABANDONNE SURTOUT PAS !
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Dâavoir toujours la clope au bec Jâen ai ma claque, demain jâarrĂȘte ; Jâvais claper une tonne de bonbecs Mais vaut mieux ça quâla cigarette. SalâtĂ© dâodeur de tabac froid dans la bagnole ou bien chez moi ; Tous ces mĂ©gots dans lâcendrier tout ça sâra bien vite oubliĂ©. Jâpourrai aussi mâremettre au sport parce que la santĂ© ça vaut dâlâor ; Comme au temps oĂč jâbuvais quâde lâeau bien moins refouler du goulot. Jâaurai les poumons dâun enfant, jâirai gambader dans les champs, Jâme sentirai serein, tout neuf, comme un poussin qui sort de lâĆuf. Je sârai tout fier et tout content dâretrouver lâgoĂ»t des aliments, Et dâ redĂ©couvrir la nature et mĂȘme les odeurs des oeufs durs. Dâavoir toujours la clope au bec Jâen ai ma claque, demain jâarrĂȘte ; Jâvais claper une tonne de bonbecs Mais vaut mieux ça quâla cigarette. Fini la main au porte-monnaie pour aller chercher mon paquet, Fini pour moi les dix pour cent tous les lendâmains des jours de lâan. Bien fini pendant les soirĂ©es dâsortir pour aller bombarder, Dâme faire accoster dans la rue et dâmentir que « non, jâen ai plus⊠» Demain jâarrĂȘte, promis-jurĂ©âŠjâvais mâle rĂ©pĂ©ter tous les jours Jusquâau jour oĂč mĂȘme de fumer câen sâra terminĂ© pour toujours⊠Mais quand jâmontârai au Paradis ce sâra un sacrĂ© jour de fĂȘte : LĂ -haut elles coĂ»tent pas un radis toutâs ces salopâries dâcigarettes. Demain jâarrĂȘte âŠDemain jâarrĂȘteâŠMais jây arriverai jamais⊠Mais putain de bordel⊠quel enferâŠpatches de merde⊠Et saletĂ© de lepen ta haine Carre-toi la au cul ! Robert Basquin
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Il y a celui sur la main La main quâon prend du bout des doigts Bien Ă©levĂ©, poli, serein, Mais qui peut sâavĂ©rer sournois. Il y a celui sur le nez Qui sâamuse Ă jouer lâinnocent⊠Il sait comment se retourner Si on le trouvait indĂ©cent. Il y a celui sur la joue PlacĂ© tout prĂšs du coin des lĂšvres Sans faire exprĂšsâŠmais ce filou Sây connaĂźt pour monter la fiĂšvre. Il y a celui sur la bouche Il demande Ă prendre son temps⊠Il commence Ă trouver ça louche Quand il doit prendre son Ă©lan. Mais le plus doux Câest celui sur les yeux. De ce bisou On en fait au moins deux⊠Il y a celui sur le front Celui qui se veut solennel ; Il est posĂ© comme un pardon DâoĂč pourraient nous pousser des ailes. Il y a celui dans le cou Celui-lĂ se croit tout permis Qui nous fait des frissons partout Et dont les mains sont les amies. Il y a celui sur les bords Celui qui fait semblant de rien⊠Il voudrait en avoir encore Et se consume en va et vient. Il y a celui sur le cĆur Câest celui-lĂ le plus malin⊠Il sait diffuser la chaleur Et la transformer en cĂąlin. Mais le plus doux Câest celui sur les yeux. De ce bisou On en a au moins deux⊠ROBERT BASQUIN
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Je veux tâoffrir des fleurs, Des fleursâŠOui, mais lesquelles ? Et la forme et lâodeur Un problĂšme essentiel. Je veux tâoffrir des fleurs A toi qui les connais Toi qui sais des couleurs La cause et les effets. Pour toi qui es la Femme, La plus belle entre toutes, Je vis toujours un drame Quand jâai le moindre doute. Aussi moi comme un homme, Un expert en faiblesses, Jâai du courage en somme Et trop de maladresses⊠Je veux tâoffrir des fleurs, Pas forcĂ©ment des roses, Et tant pis si jâai peur Il faudra bien que jâose. Je vais tâoffrir des fleurs, Jây suis bien dĂ©cidĂ©, Aurai-je tout Ă lâheure Une meilleure idĂ©e ? Voici des orchidĂ©es, Je sais que tu les aimes, Jâai aussi dans lâidĂ©e De tâĂ©crire un poĂšme⊠Un poĂšme oĂč jâaurai Le talent de tâĂ©crire Les mots que je connais Que je ne sais pas dire. ROBERT BASQUIN
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Aimons toujours ! aimons encore ! Quand lâamour sâen va, lâespoir fuit. Lâamour, câest le cri de lâaurore, Lâamour, câest lâhymne de la nuit. Ce que le flot dit aux rivages, Ce que le vent dit aux vieux monts, Ce que lâastre dit aux nuages, Câest le mot ineffable : Aimons ! Lâamour fait songer, vivre et croire. Il a, pour rĂ©chauffer le cĆur, Un rayon de plus que la gloire, Et ce rayon, câest le bonheur ! Aime ! quâon les loue ou les blĂąme, Toujours les grand cĆurs aimeront : Joins cette jeunesse de lâĂąme Ă la jeunesse de ton front ! Aime, afin de charmer tes heures ! Afin quâon voie en tes beaux yeux Des voluptĂ©s intĂ©rieures Le sourire mystĂ©rieux ! Aimons-nous toujours davantage ! Unissons-nous mieux chaque jour. Les arbres croissent en feuillage ; Que notre Ăąme croisse en amour ! Soyons le miroir et lâimage ! Soyons la fleur et le parfum ! Les amants, qui, seuls sous lâombrage, Se sentent deux et ne sont quâun ! Les poĂštes cherchent les belles. La femme, ange aux chastes faveurs, Aime Ă rafraĂźchir sous ses ailes Ces grand fronts brĂ»lants et rĂȘveurs. Venez Ă nous, beautĂ©s touchantes ! Viens Ă moi, toi, mon bien, ma loi ! Ange ! viens Ă moi quand tu chantes, Et, quand tu pleures, viens Ă moi ! Nous seuls comprenons vos extases ; Car notre esprit nâest point moqueur ; Car les poĂštes sont les vases OĂč les femmes versent leur cĆur. Moi qui ne cherche dans ce monde Que la seule rĂ©alitĂ©, Moi qui laisse fuir comme lâonde Tout ce qui nâest que vanitĂ©, Je prĂ©fĂšre aux biens dont sâenivre Lâorgueil du soldat ou du roi, Lâombre que tu fais sur mon livre Quand ton front se penche sur moi. Toute ambition allumĂ©e Dans notre esprit, brasier subtil, Tombe en cendre ou vole en fumĂ©e, Et lâon se dit : « Quâen reste-t-il ? » Tout plaisir, fleur Ă peine Ă©close Dans notre avril sombre et terni, Sâeffeuille et meurt, lis, myrte ou rose, Et lâon se dit : « Câest donc fini ! » Lâamour seul reste. Ă noble femme, Si tu veux dans ce vil sĂ©jour, Garder ta foi, garder ton Ăąme, Garder ton Dieu, garde lâamour ! Conserve en ton cĆur, sans rien craindre, Dusses-tu pleurer et souffrir, La flamme qui ne peut sâĂ©teindre Et la fleur qui ne peut mourir ! VICTOR HUGO
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Dans le dĂ©tail Se situe lâĂ©lĂ©gance⊠Tu sais mes failles Je sais tes prĂ©fĂ©rences ; Mais nous hĂąter Câest dâabord mettre un terme Et nous gĂąter Dans tous les sens du terme⊠Tu me tendresses Et moi je tâimpatiente⊠Câest la promesse De lâamant Ă lâamante. Chez nous ce soir Cette odeur dâavant-goĂ»t Qui mâen fait voir Qui va me rendre fou ; Dans la balance Succomber au prĂ©sent Ou connivences Et regards pĂ©nĂ©trants. Tendresse-moi Que moi je tâimpatiente Ăa fait la joie Des amants des amantes. Pourtant ce soir Je sens mon Ă©lĂ©gance Comme illusoire Et sous peu sans dĂ©fense ; Mâen voudras -tu Si je cĂšde au dĂ©sir ? Moment venu⊠Toi aussi tu soupires. Tu me tendresses Et moi je tâimpatiente⊠Mais le temps presse Pour lâamant et lâamante. Basquin, Robert. EGOGRAPHIE - Oesophage (French Edition)
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RUBIS RED