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NE PERDONS PLUS NOS HUMORISTES CAR ILS AMELIORENT LA SANTE PUBLIQUE
Au lendemain du décès tragique de CABREL NANJP, il est important de rappeler à quel point ceux qui font sont métier contribue véritablement à la santé publique de notre pays.
L'humour est souvent considéré comme un remède universel pour le moral mais peu de personnes savent qu'il peut également avoir un impact positif sur la santé Publique.
En effet, de nombreuses études ont démontré que l'humour peut avoir des effets bénéfiques sur la santé physique et mentale.
-Premièrement, l'humour peut aider à réduire le stress, qui est connu pour être un facteur de risque pour de nombreuses maladies telles que les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et le diabète. Une étude menée par l'American Heart Association a révélé que le rire dilate les vaisseaux sanguins et améliore la circulation sanguine, ce qui peut réduire le risque de maladies cardiovasculaires. En outre, l'humour peut également stimuler le système immunitaire en augmentant le nombre de cellules T et de globules blancs.
-Deuxièmement, l'humour peut aider à réduire l'anxiété et la dépression en libérant des endorphines, qui sont des hormones du bien-être. En outre, l'humour peut également aider à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques. Selon une étude menée par la revue Annals of Behavioral Medicine, l'humour peut aider à réduire la douleur et l'anxiété chez les patients atteints de cancer
-Troisièmement, l'humour peut également avoir un impact positif sur la santé publique en encourageant les personnes à adopter des comportements sains. Selon une étude menée par l'Université du Maryland, l'humour peut aider à communiquer des messages de santé publique de manière plus efficace. Les messages de santé publique qui utilisent l'humour sont plus susceptibles d'être partagés sur les réseaux sociaux et de susciter une réponse émotionnelle, ce qui peut encourager les gens à adopter des comportements sains.
en gestion de l'infodémie, c'est une technique qui est de plus en plus utilisée. L'utilisation de l'humour dans la communication de la santé publique peut aider à améliorer la rétention et la compréhension des messages.
En utilisant l'humour, les messages peuvent être présentés de manière plus ludique et divertissante, ce qui peut encourager les gens à y prêter attention et à les retenir plus facilement.
L'humour peut également aider à rendre les messages de santé publique plus accessibles. Les messages de santé publique peuvent souvent être techniques et difficiles à comprendre pour le grand public. En utilisant l'humour, il est possible de simplifier les messages et de les rendre plus compréhensibles pour un public plus large.
De plus, l'humour peut aider à réduire la résistance à l'égard des messages de santé publique. Certains messages peuvent être perçus comme étant trop sérieux ou trop alarmants, ce qui peut entraîner une résistance ou un rejet de la part du public. En utilisant l'humour pour présenter ces messages, il est possible de les rendre plus acceptables et moins stressants.
EN CONCLUSION
l'utilisation de l'humour dans la communication de la santé publique peut aider à renforcer les liens entre les professionnels de la santé et le public.
En utilisant l'humour, il est possible de créer un lien émotionnel avec le public, ce qui peut aider à établir une relation de confiance entre les professionnels de la santé et le public.
Merci à tous les commédiens et les humoristes qui participent à nous rendre en bonne santé.
Merci particulièrement à notre frère #cabrel_nanjip qui a permis à plusieurs personnes de rester en bonne santé.
Si vous souhaitez nous soutenir dans notre projet de gestion de l'infodémie, écrivez nous ici: russel.youssa@yahoo.fr
RIP #Nanjip
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L'INFORMATION: UN DETERMINANT DE LA SANTE
De nombreux facteurs ont une incidence sur notre santé : le logement, la sécurité personnelle, l'éducation, la profession, le revenu, la sécurité alimentaire, la langue et l'alphabétisation, l'accès à des services de santé abordables et d'autres facteurs non médicaux.
On les appelle collectivement les déterminants sociaux de la santé. Cependant, il existe une lacune dans les déterminants sociaux actuels des modèles de santé : l'influence de « l'infosphère » ou « écosystème de l'information ».
Alors que nous clôturons la Semaine mondiale de la santé, la quête de l'OMS (et normalement de tous les pays) "pour construire un monde plus juste et plus sain" doit se poursuivre en priorité.
Cependant, alors que l'accès à l'information numérique est brièvement mentionné, l'influence de la désinformation sur la santé et de l'infosphère (sphère de l'information) est notoirement absente des documents de la semaine mondiale de la santé.
À l'échelle mondiale, la pandémie de COVID-19 a changé ce que nous recherchons en ligne, et les recherches de compléments alimentaires, de remèdes, de symptômes et de thérapies pour le COVID-19 ont toujours fait partie de la pandémie.
Il est essentiel de considérer l'infosphère comme un déterminant de la santé dans la poursuite de l'équité en santé.
Pour beaucoup d'entre nous, les informations sur la santé et la sécurité sont largement disponibles auprès des professionnels de la santé, des amis et de la famille, des médias d'information et en ligne.
Même avant que la pandémie de COVID-19 ne cède la place à une surabondance d'informations sur la santé et à l'épidémie de désinformation ou de mésinfodémie qui en a résulté (ce que nous appelons "infodémie"), nous vivions à l'ère de l'information.
Et l'ère de l'information continue d'avoir un impact sur la santé physique, mentale et sociale. La qualité de l'information sur la santé disponible, la façon dont nous accédons à cette information et la façon dont nous la comprenons restent d'une importance vitale pour une bonne santé et l'équité en santé.
La pandémie de COVID-19 a souligné la nécessité d'améliorer l'équité numérique dans la poursuite de l'équité en santé et de fournir des communications sur la santé précises, opportunes, disponibles, accessibles et contextuellement pertinentes pour assurer la sécurité individuelle et communautaire.
Au cours de l'année écoulée, la pandémie a également mis en évidence à quel point la désinformation sur la santé en ligne peut être répandue, persistante et omniprésente.
Bien que certaines allégations de santé soient entièrement fausses, de plus en plus de preuves suggèrent que des quantités importantes de contenu en ligne sont partiellement vraies mais trompeuses car les informations présentées sont incomplètes, recontextualisées ou utilisent des découvertes scientifiques mal appliquées.
Une grande partie de ce contenu pourrait être classée comme une information intermédiaire qui découle de l'incertitude, de l'ambiguïté et des lacunes dans les connaissances scientifiques et peut également être préjudiciable au public.
Les chercheurs et les autorités de santé publique commencent à peine à comprendre l'impact de la désinformation et de l'information intermédiaire sur la santé et l'équité en santé.
Bien qu'il existe des lacunes dans la recherche sur comment et pourquoi la désinformation se propage rapidement en ligne, les experts ont convenu que des stratégies sont nécessaires pour freiner la propagation de la désinformation sur la santé afin d'empêcher l'érosion de la confiance dans les autorités sanitaires, les mesures de santé publique et les agences gouvernementales.
Des actions prioritaires sont également nécessaires pour protéger les groupes vulnérables, notamment ceux qui ont un faible niveau d'éducation, des troubles cognitifs, les personnes vivant dans la pauvreté et les personnes âgées. Dans nos communautés en Afrique subsaharienne, il y'a malheureusement de plus en plus de groupes qui sont victimes de ces conditions.
Même lorsque des informations de haute qualité sont produites et disponibles, il est essentiel de garantir l'accessibilité via Internet ou l'accès numérique, la disponibilité des appareils techniques (par exemple, ordinateur, tablette) et la culture numérique. L'accessibilité comprend également l'alphabétisation, la lisibilité, la linguistique, l'adéquation culturelle et d'autres facteurs qui ont un impact significatif sur la compréhension et la capacité de passer à l'action au niveau individuel.
Lorsque l'information n'est pas à la fois disponible et accessible, de mauvais résultats de santé peuvent en résulter. En avril 2020, une consultation technique de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a été convoquée pour élaborer un cadre de gestion de l'infodémie.
Alors que l'équipe proposait 50 actions, les deux premières visaient à garantir que les messages de santé publique étaient basés sur des preuves scientifiques à la fois disponibles et accessibles aux citoyens et que les messages étaient présentés de manière compréhensible par tous.
Il est essentiel de reconnaître les réalités de l'ère de l'information et d'intégrer l'infosphère dans la réflexion sur les déterminants sociaux de la santé.
Cela nous aidera à comprendre comment les informations sur la santé en ligne influencent les comportements et les résultats en matière de santé, à garantir que des politiques et des systèmes sont élaborés pour réglementer comment et ce qui est partagé en ligne, à accroître les investissements dans les programmes visant à renforcer la littératie en santé, à élargir l'accessibilité à des informations de santé de haute qualité, à identifier et à éliminer les faux contenus et protéger les personnes les plus vulnérables à la désinformation sur la santé.
L'attention et les actions sont particulièrement nécessaires en ligne là où se produit la propagation virale de la désinformation.
Pour aider bénévolement ACCES Cameroon Dans son projet de lutte contre la désinformation, contactez nous en commentant cette publication ou en écrivant à accescameroon@gmail.com ou à russel.youssa@yahoo.fr
Russel Youssa, Gestionnaire de l'infodemie
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Bienvenue sur la chaîne YouTube de Russel YOUSSA, spécialiste en Santé Publique et gestionnaire de l'infodémie ! 🌍🔬 Ici, nous vous proposons une combinaison passionnante de FORMATION et d'INFORMATION dans le domaine de la santé. 🎓💡
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